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À toi, le parfait papa #paparfait

Quand on s’est rencontrés t’avais 21 ans pis j’en avais 25. Si t’avais pas voulu d’enfant, j’pense qu’il n’y aurait jamais eu de deuxième date. Par chance, c’était pas le cas. Fiou! En plus d’avoir la conviction que tu étais l’homme de ma vie, j’avais le feeling que tu serais un parfait papa pour nos enfants. De fil en aiguille on a cohabité, on s’est mariés et on a sauté dans la parentalité. Moi la maman avec mon côté perfectionniste à la limite de l’excellence, toi le papa avec ton attitude plus chill, du genre pas trop stressé d’la vie. Avec toi, j’ai appris à décrocher sur ben des affaires… Mettons que je n’ai pas trop eu le choix! Il s’en est passé des choses dans les onze dernières années, hein?

Te souviens-tu de la fois où t’avais décidé d’initier notre fils au plaisir de la pêche? Oui oui, la fois où il avait JUSTE deux mois pis qu’il était exclusivement allaité? Ça te revient? Je ne comprenais pas trop l’objectif de ton activité père-fils, mais tu semblais y tenir. Me semble que la piscine municipale ou la bibliothèque auraient été un meilleur choix. Mais tu n’es pas moi et tu fais les choses à ta façon. J’avais peur que mon bébé manque de quelque chose, mais t’avais tellement de stock quand t’es parti, que ça m’a rassuré. T’avais surtout pris soins d’amener ma bouteille de lait fraîchement tiré de la veille pis un thermos d’eau chaude. J’étais confiante que ça irait correct. Une fois rendu dans le bois, t’as fait le saut en réalisant assez-vite-merci, que t’avais oublié la tétine qui allait avec la bouteille! BIG FAIL! Mais t’as pas paniqué. Tu lui as fait boire un peu de lait direct dans la bouteille (comme on boit dans un verre!) question de le faire patienter. Quand il a semblé rassasié, t’es parti avec lui en voiture à la pharmacie du village pour acheter une bouteille. T’es retourné au camp de pêche, tu lui as redonné du lait dans cette bouteille que tu venais d’acheter, t’as paqueté tes affaires pis t’es rentré. Mettons que ton aventure de la tétine avait un peu changé tes plans, mais c’était tellement pas grave. La pêche n’était que prétexte pour passer du temps seul avec ton gars pis me permettre de me reposer un peu… ça je l’ai compris. À ton arrivé à la maison, notre petit trésor dormait paisiblement dans sa coquille. En vous voyant, je me disais que tout avait bien été! Jusqu’à ce que tu me racontes ta péripétie. Tu m’as fait peur sur le coup. Mais je voyais bien que t’étais fier d’avoir passé la journée avec ton fiston et que notre bébé était en pleine forme… Faque on a ri de la situation plutôt cocasse. Cette fois-là, tu m’as tellement impressionné! Moi si j’avais été à ta place, j’aurais carrément paniqué! J’admire ton sang-froid. Avec toi on n’a pas le choix de se sentir en sécurité… comme si rien ne pouvait nous arriver parce que tu sauras toujours trouver la solution. Quand papa est là, on sait que ça va bien aller. On fait les choses différemment, c’est vrai! Mais j’ai compris que ce n’était pas moins bien pour autant. En tout cas, je te confirme que maintenant t’es meilleur que moi pour paqueter un sac à couche!

La semaine dernière en rentrant du travail, une belle p’tite bordée de neige t’attendait. Moi, j’avais passé la journée à la maison avec nos deux cocos. Une journée pas particulièrement agréable. Le plus jeune perçait des dents et l’aîné, frappé de plein fouet par la gastro, vomissait sa vie. Mettons que j’étais contente pas à peu près de te voir arriver! J’étais essoufflée, je manquais de bras pour être avec tout le monde en même temps et préparer le souper. Sans hésiter, t’as habillé le plus jeune pour l’amener dehors avec toi pis tu m’as demandé de t’apporter le porte bébé. Sur le coup, je me suis dit… Ayoye! T’es pas sérieux, là? Tu ne vas pas passer la souffleuse à neige avec lui? Je t’ai dit de me le laisser, que j’allais être correct et que ce serait plus simple de même. T’as pas voulu parce que tu savais que j’avais besoin d’une tite pause pis que pour toi c’était loin d’être un problème. Quand je vous ai vu dehors ensemble… vous étiez parfaits! J’ai pas pu m’empêcher d’immortaliser le moment. Collés l’un contre l’autre, vous rendiez l’utile à l’agréable. Je dois avouer que le porte-bébé sentait le ski-doo… mais bon! Léger détail. L’entrée était déneigée, le souper était prêt pis je suis certaine que c’est grâce à des petits moments comme ça que nos fistons trouvent leur papa vraiment cool! Parce que papa se fout de ce que les autres vont penser. Papa n’a rien à prouver il fait tout simplement les choses à sa façon. Tout est tellement simple avec lui. Y’en a pas de problème, Papa m’aime… point!

paparfait

La patience ce n’est pas nécessairement ta plus belle qualité, t’es pas toujours au courant des activités thématiques de la garderie, tu pourrais facilement oublier les inscriptions pour les cours natation ou d’inclure des légumes au repas. Mais c’est tellement pas grave. J’ai accepté que tu fasses les choses à ta manière. Parce que j’ai compris que le «papa style» c’est pas moins bien, c’est juste différent. La simplicité que tu apportes à notre famille goûte le bonheur. Grâce à toi, j’ai appris à accepter l’imparfait et à tourner les coins ronds une fois de temps en temps. Ça fait pas mal à personne pis ça rend la vie tellement plus agréable. Tu m’inspire. Être papa pour toi c’est tellement pas un stress, encore moins une obligation. Juste du gros plaisir. T’es fier d’être papa. Et tu sais quoi? T’es parfait comme ça. Ne change surtout pas parce que notre famille a besoin d’un #paparfait comme toi.

Mélanie

* L’idée géniale de mettre les papas en valeur sous la thématique #paparfait, avec Étienne Boulay comme ambassadeurprovient de la nouvelle campagne lancée par McDonald’s Canada. On aime! *