Je suis personne » C'est notre histoire à nous, nos pensées, notre vie.

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Vive les blogues!

J’adore les blogues. Je lis plein de textes de tout genre, et ce, sur plusieurs tribunes. Ça m’inspire et me donne confiance. Je l’avoue, j’ai un penchant pour les blogues de maman! En fait, je nous trouve chanceuses, femmes devenues mères dans les années 2000, car nous avons la chance de connaître et de comprendre la réalité de plusieurs femmes (et hommes, car certains papas ont des blogues) qui comme nous, vivent toutes sortes d’émotions à travers la parentalité.

En effet, lire ces histoires me donne confiance et j’espère qu’elles vous en donnent autant. Que le texte traite du congé de maternité, du sommeil des enfants, du deuil, de la maladie, etc., je peux toujours retrouver des points communs de ma vie dans chacune de ces histoires et ainsi réaliser que je ne suis pas seule à vivre toutes sortes d’émotions face à diverses situations de la vie. Certains textes me font rire aussi! Et rire, ça fait toujours du bien.  Ça dédramatise le chaos quotidien et la course folle de nos vies. Pour toutes ces raisons, je veux vous dire merci à vous, blogueurs et blogueuses, de nous partager vos tranches de vie. Merci à vous, chers lecteurs et lectrices de nous lire. En espérant que ça vous fasse autant de bien que moi j’en ai à écrire mon petit bout de chemin.

Je ne suis ni psychologue ou sociologue, mais j’ose espérer qu’avec les blogues nous pourrons permettre à un plus grand nombre de personnes de faire connaître des situations de tout genre et ainsi, briser le silence, faire connaître nos opinions, déranger ou rassurer pour qu’ainsi, on puisse évoluer en tant que société. Je le pense vraiment. Si nos mères avaient eu ce genre de tribunes, elles auraient peut-être évolué autrement. Évidemment, il y a la radio et les journaux, mais je pense que les blogues sont différents. Ils ont une touche personnelle et sont en quelque sorte, les courriers du cœur.

Je ne suis ni une Jeannette Bertrand ou une Louise Deschâtelets. Je n’ai pas la plume de Victor Hugo (si Victor Hugo vivait encore aujourd’hui, je pense qu’il serait mon style d’homme. Mon Dieu que j’aurai aimé qu’il m’écrive un poème!!! Okay, j’arrête de rêver…). Plus sérieusement, ce que je veux dire, c’est que tous ont une opinion importante et que même si je ne suis pas une auteur, une poète ou une personne connue, je suis reconnaissante et chanceuse de pouvoir non seulement lire des blogues, mais collaborer à ceux-ci.

Tout récemment, j’ai lu un texte sur la sensibilité des enfants et ce texte m’a beaucoup rejoint. On m’a souvent reproché d’être trop sensible. C’est quoi ça, trop sensible? Parce qu’avoir de la peine, être joyeuse ou être fâchée, ce n’est pas bon? Y a-t-il une échelle au niveau des émotions, un certain seuil que l’on ne doit pas dépasser? Je ne pense pas. Évidemment, je ne traite pas ici de la violence. Personne ne devrait jamais subir de brutalité ou de cruauté, que ce soit physique ou psychologique. Je parle plutôt de tristesse, de timidité, de bonheur même. Par le passé, on m’a souvent répété de ne pas trop pleurer, de ne pas être gênée, de ne pas crier de joie… Erreur!! Grosse erreur. Ces cachettes d’émotions m’ont longuement empêché de m’exprimer et d’être moi-même. Adulte, je le sais maintenant. Mon fils est un peu comme moi. Il est sensible et un peu timide. Et vous savez quoi? Je le respecte dans ses émotions. Je le laisse vivre ses sentiments et je le laisse évoluer émotionnellement et spirituellement à son rythme. Je respecte qui il est. Je veux qu’il se développe bien, qu’il ait une ouverture d’esprit et qu’il soit ouvert aux autres. Et je sais qu’il le sera. Mais, je ne le bouscule pas. Quand il a de la peine, qu’il est heureux ou qu’il est en colère, je le laisse s’exprimer sans problème. Quand il est au parc et qu’il n’a pas le goût de jouer, car il y a trop d’amis et qu’il se sent envahi, je le respecte. Je ne l’efforce pas d’être une personne qu’il n’est pas ou qu’il ne veut pas être. On va tout simplement trouver un autre terrain de jeu. Je crois, en fait j’espère, que c’est de cette manière qu’il pourra développer une estime de soi, une confiance et surtout, un respect de lui-même.

Et pour ma part, c’est en partie en m’exprimant sur ce blogue que j’arrive à trouver une meilleure confiance en moi et ainsi, être et assumer qui je suis vraiment.

Caroline